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- Author: admin-jardin
- Posted: février 4, 2019
- Category: Astuces
Créer un magasin de fleurs : choix du statut et papiers à fournir
Les fleurs sont belles à offrir pour toutes les occasions. Serait-ce pour déclarer sa flamme à sa dulcinée, souhaiter le bon rétablissement à un malade, ou simplement pour donner le sourire à un être cher, les fleurs sont très convoitées de nos jours !
Si vous vous êtes passionné par tout ce qui se rapporte aux fleurs, et vous avez un savoir faire dans le domaine, le métier de fleuriste vous attend. Mais il ne suffit pas d’avoir l’idée, l’envie et le savoir-faire pour ouvrir votre magasin de fleurs, car ce dernier est une entreprise, et comme toute entreprise, vous devez lui choisir le statut juridique qui lui convient et réaliser les démarches administratives pour l’immatriculer.
Le choix du statut juridique
C’est le choix du statut juridique qui va concrétiser votre projet de création de magasin de fleur. Il faut le faire avec soin, vu que chaque statut a ses propres particularités, qui impliquent plusieurs facteurs tels que la responsabilité financière et juridique des associés.
Voici donc les statuts et leurs particularités :
La société Anonyme :
Elle appropriée aux projets qui promettent un fort développement dans le futur, parce qu’elle rassure les investisseurs potentiels et les banquiers. Ceci grâce aux statuts qui ne responsabilisent les actionnaires et associés qu’à hauteur de leurs apports, en plus la société peut faire appel public à l’épargne.
La Société par Action Simplifiée et la Société par Action Simplifiée unipersonnelle :
Pareil à la SA, les actionnaires ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports en capital. De même, le dirigeant bénéficie de la même protection que celle d’un salarié.
La Société A Responsabilité Limitée :
C’est une personne morale, et donc en cas de faillite, les créanciers ne peuvent toucher qu’au montant du capital, les associés et leurs possessions étant protégées. Une assemblée générale doit être obligatoirement organisée chaque année.
L’Entreprise Individuelle :
Comme son nom l’indique, elle est dirigée uniquement par son créateur, et le patrimoine de ce dernier se confond avec le capital de l’entreprise ce qui l’implique complètement face aux créanciers. Les bénéfices obtenus sont soumis à l’impôt sur le revenu.
L’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée :
Dans le cas de l’entreprise à responsabilité limitée, le patrimoine professionnel est dissociés des propriétés de l’entrepreneur. Il est donc protégé en cas de faillite. Mais en cas de besoin, il lui serait difficile de contracter un emprunt, cette forme juridique représentant que peu de garanties.
La démarche administrative et les papiers à fournir
Une fois la forme juridique définie, il vous faut passer à l’enregistrement de votre entreprise au Registre de Commerce et des Sociétés, et au répertoire des métiers. En même temps, prenez contact avec votre centre de formalités des entreprises afin de vous éclairer sur les déclarations qu’il vous faut faire.
Il vous faut rédiger les statuts, et les faire signer par les associés et le gérant, déposer le capital auprès de la banque, rédiger l’annonce légale, remplir les formulaires du CFE que vous devez lui retourner accompagnés d’un extrait de votre acte de naissance, et une déclaration de non condamnation du gérant, les lettres envoyées au journal légal, le justificatif du siège social, une copie de la carte d’identité et trois exemplaires des statuts enregistrés. Vous aurez après votre extrait Kbis et le numéro siret de votre siège social.